Des hotspots de biodiversité repensés à la faveur de la pandémie : quand l’action des gouvernements locaux vise à concilier préservation des espaces et des espèces, bien-être des populations et développement économique.

Premier webinaire de la série de 4, ce webinaire était co-animé par Ingrid Coetzee, Directrice Biodiversité, Nature et Santé d’ICLEI, et Meriem Bouamrane, économiste de l'environnement et chef de la section écologie et biodiversité de la division des sciences écologiques et de la terre du programme sur l'homme et la biosphère (MAB), UNESCO. Il a réuni une soixantaine de participants autour d’une dizaine d’intervenants :

  • chercheurs tels Thomas Brooks, Chef scientifique de l’IUCN, Richard Weller de l’Université de Pennsylvanie,
  • représentants de collectivités locales comme Julia Wood de la Ville du Cap (Afrique du Sud), Barbara Camier et Jérémy Delolme de la ville de Saint-François en Guadeloupe (France), Yang Bo de la province de Jeju (Corée du Sud)
  • ou de sites industriels James Spalding, ancien Directeur du site du Barrage d’Itaipu pour le Paragay.
  • Jyoti Hosagrahar, Directrice adjointe du Centre du patrimoine mondial de l'UNESCO avait envoyé une vidéo.

Ce webinaire avait pour thème la contribution des gouvernements infranationaux, villes et autres autorités locales à la protection, la gestion ou la restauration des territoires de nature exceptionnelle – à savoir toutes les zones faisant l’objet d’une protection ou de ce que l’on appelle les Autres Mesures de conservation efficaces par zone – AMCE. Trois conclusions ressortent des débats :

  1. La transformation de nos modes de vie initiée par la pandémie de de Covid 19 nous invite à repenser notre relation à la nature et le regard porté sur ces zones protégées qui apparaissent aujourd’hui pour les gouvernements infranationaux comme des lieux importants pour leur développement économique – notamment touristique – et le bien-être de leur population.
  2. A l’inverse, la fréquentation humaine dans ces zones, quand elle est bien régulée constitue un atout pour leur protection comme pour la préservation des espèces qui y vivent.
  3. Si les décisions de classement – de protection, interviennent - parfois - au niveau international avec le soutien des Etats, nos intervenants – élus locaux, chercheurs ou représentants de l’UNESCO - ont souligné le besoin d’une implication forte des gouvernements infranationaux pour la mise en œuvre effective et le plein succès des mesures de protection à court, moyen et long termes.
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Le programme

Webinaire avec interpretation

Ne manquez aucun instant



  • 00:00 - Introduction : Cyrille Barnerias (OFB)
  • 02:52 - Introduction : Stéphanie Lux (Chances Conseil)
  • 13:17 - Keynote Speech : Thomas Brooks (IUCN)
  • 35:28 - Video : Jyoti Hosagrahar (UNESCO)
  • 47:48 - Presentation : Meriem Bouamrane (UNESCO)
  • 1:05:54 - Presentation : Richard Weller (Weitzman School of Design)
  • 1:30:52 - Presentation : Jeremy Delolme & Barbara Camier (City of Saint-François, Guadeloupe)
  • 1:51:30 - Presentation : Julia Wood (City of Cape Town)
  • 2:04:46 - Presentation : James Spalding Hellmers (Initiative for the Future of Great Rivers)
  • 2:19:25 - Presentation : Yang Bo Kim (Jeju Island)

Les partenaires

 

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